De la draisienne inventée en 1816 par le baron allemand Karl Von Drais au tout dernier vélo de la marque Speedster, le vélo a parcouru bien du chemin. Pédaler est une affaire d’amateur, mais aussi dorénavant une affaire de professionnels qui s’affrontent sur différents types de terrains.
A ce propos, le vélo tout terrain gagne bien du terrain dans l’univers cycliste. Petite découverte de la bicyclette qui n’a pas peur des sols accidentés.
Les championnats du monde de VTT cross-country qui font l’objet de courses cyclistes en direct, se jouent tous les ans depuis 1990.
Cap sur le VTT
Si Gary Fisher est la personne qui en 1976 a instauré les dérailleurs sur la « mountain bike », Joe Breez reste celui qui finalise la conception du vélo tout terrain tel que présenté en 1977, le fameux « VTT Breezer » conçu (de façon artisanale) pour la pratique hors-piste.
Pratique qui en vérité est bien amorcée à cette date avec des vélos pas tout à fait adaptés. Des groupes de jeunes amateurs de la pédale se risquaient déjà en dehors des sentiers battus. Il leur fallait néanmoins tripatouiller l’assemblage de leurs vélos d’alors pour en faire des véhicules aptes à rouler sur des pentes et circuits accidentés.
C’est en 1979 que naît la toute première marque connue de VTT, la « MountainBikes ».
Quelques aléas VTTistes
Le stéréotype du VTT veut qu’il possède des roues larges crantées de centre 26 pouces de diamètre, des amortisseurs avant et/ou arrière, un cadre renforcé.
Aujourd’hui, certains VTT se dotent selon la discipline, de roues de 29 pouces de diamètre parfois sans selle ni suspension. Chaque VTTiste s’adonne à une pratique particulière : le cross-country, l’enduro et la descente sont les branches phares du VTT et aussi les plus prisées.
Le VTT cross-country est présent dans les Jeux olympiques depuis 1996. Le cross-country à assistance électrique est la toute dernière compétition ajoutée à la liste.